Trentaine galoppante

L'apothéose

Alors là vendredi dernier ce fut l’apothéose. 9h30 le matin ; je prépare la bûche pour chez LA. Et Al. Où nous étions invités le samedi midi histoire de fêter la nouvelle année. Ce fut bien sympa ailleurs…

Elle était donc dans la cuisine avec moi j’en avais au grand max pour 30 minutes et je ne sais plu comment mais c’est parti en cacahuète… A cause d’une malheureuse chose que j’ai dit mais y avait rien de bien méchant… Mais il lui fallait surtout un prétexte pour qu’on se prenne la tête. Et comme tous les jours de ces putains de vacances on s’est engueulé. Sauf que là ma limite était atteinte ; la soupape a lâché. Si il n’y aurait pas eu Lu. ; je pense que je l’aurais foutu dehors. Mais la pauvre gosse n’a pas à vivre ça. Alors je lui ai dit ce que je pensais encore une fois ; que si c’était ainsi alors oui notre relation n’avait sûrement plus lieu d’être… Et puis ce qu’elle m’a gavé ! Elle devait faire 2-3 courses pour le samedi et passer prendre le pain par la même occasion mais… madame n’avait pas envie. Si on faisait toujours ce que l’on a envie lui ais-je dit ! … Et à côté de ça elle me disait qu’elle s’ennuyait… Mais bouge toi le cul bordel !

12h00 ; l’heure du repas. Je n’avais pas faim je te l’assure mais bon il fallait que je fasse manger Lu. J’ai fait celui qui avait faim normal ; histoire de lui montrer que je me moquais pas mal de ses histoires à dormir debout ; à ses remises en cause perpétuelles ; ses réactions à 2 balles…
Elle s’est mise à chialer comme une gamine. Lu., qui jouait dans sa chambre, arrive pour manger et assiste à une partie de la scène… J’en suis malade rien qu’ à t’en reparler. Et là Lu. Qui se met à pleurer en disant qu’elle en pouvait plu qu’on se dispute sans arrêt… Ces mots de ma fille de quasi 11 ans m’ont transpercé le cœur avant de raisonnes dans ma tête pendant de longues minutes… Et on l’a rassuré en lui expliquant que ça n’avait absolument rien à voir avec elle, qu’elle ne s’inquiète pas etc… Dur.

Le seuil a été atteint ; le point de non retour ; ma fille en souffre. Et là c’est pas bon du tout car quand on touche à ma fille c’est plus la même.
Puis vint l’heure des regrets, des excuses encore une fois, des « tu veux pas qu’on arrête » « j’ai besoin d’être rassurée »… Et là moi qui passe l’éponge… Mais merde pourquoi ? ! Qu’es qui ne va pas chez moi bordel ? !

Bon sans doute déjà parce qu’il y avait Lu. Avec nous. Elle repart chez sa mère aujourd’hui et donc j’avais pas envie de lui infliger ça.
Mais sorti de ça ; il y a là une autre raison… C’est cette putain de peur de repartir de zéro; tout recommencer encore. Me retrouver seul et ne pas savoir ce que je veux : je suis malheureux quand je suis seul; je ne suis pas bien quand je ne suis pas seul. Je ne me comprends pas je t’assure. Je me demande comment ils font celles et ceux pour qui tout roule comme dans les films. Ca existe d’ailleurs ? Et cette volonté de ne pas lui faire de mal. Car malgré ça elle a de bons côtés quand même; out n’est pas noir sur le tableau. Mais je ne me vois pas subir de tels manques de respects. Car pour moi c’est un manque évident de respect ses agissements. Rien n’irait ça serait si simple à se décider mais là… Pfff aller dodo suis HS